Mercredi 20 juillet 3 20 /07 /Juil 15:42

Cela faisait des jours, des semaines, des mois qu’on espérait, qu’on attendait ce moment-là !  

Des jours qu’on s’envoyait des messages enflammés qui détaillaient point par point ce qu’on voulait se faire … des soirées à faire l’amour par messages interposés. A jouir dans le bain en imaginant ses doigts et sa langue, des nuits à espérer que mon envie se concrétise…

Et puis il y a eu ce week end !

 

LUI : Coucou, je suis la vendredi et samedi, on peut se voir ?

ELLE : oui !

LUI : par contre je suis avec un collègue donc discrétion oblige !

ELLE : c’est toujours mieux que rien !

 

Le RDV est donné … vendredi, je passe les récupérer à leur hôtel et je fais visiter le coin ! Après tout rien de mieux que quelqu’un d’ici pour faire découvrir les beautés de la région, non ?

 

ELLE : je suis sur le parking

LUI : on arrive !

 

1 an ! 1 an sans se voir, 1 an sans se toucher, 1 an sans se sentir !

La veille des tonnes de doutes m’ont envahi ! Et si… je n’étais plus à son goût, et si on ne se désirait plus, et si la flamme était éteinte …

Ils sont sortis … je les ai vu face à moi ; Enfin je l’ai vu … LUI !

Il m’a souri et l’effet a été immédiat !

J’ai senti cette boule, de chaleur, de douceur, irradier au plus profond de mon être, à chaque pas qui le rapprochait de moi je voyais une scène de sexe qu’on avait vécu...

Me faire baiser contre un mur, me faire masser l'entre cuisse, me faire lécher goulûment... Mais aussi toute la tendresse qu’il savait mettre dans nos échanges. Ses baisers dans le cou qui me faisaient fondre, sa main qui remontait le long de ma jambe pour se caler derrière ma fesse et l’empoigner …

 

Nous sommes montés dans la voiture et hop direction les grandes plaines ! Le trajet se passe dans une ambiance étrange … des échanges sur la région, sur leur séjour, je tente de m’intéresser mais l’objet de mon désir se tenant sur le fauteuil passager j’ai du mal à suivre!

Ma voiture est puissante, je fixe la route et fais vrombir le moteur à chaque frisson qui me parcours … Nous alignons les kilomètres.

Nous arrivons dans une cité médiévale magnifique, avec son quota de vieilles pierres, de petites boutiques et de passages souterrains….

 

Même s’il tente de manière un peu cafouilleuse de se débarrasser de son collègue afin que l’on se retrouve seul, impossible ! C’est là que commença un jeu au combien excitant : la chasse !

Ou comment se chercher, se courir après, se frôler, se toucher, s’allumer sans jamais se faire pincer !

 

Passer l’un à côté de l’autre, se détailler du regard, une main dans le dos, se toucher les doigts lorsqu’on ouvre la porte, attendre un ascenseur avec lui dans mon dos. Finalement la tentation est là ! bien présente ! Le premier vrai contact a eu lieu au restaurant. Nous avons profité de la courte absence de son collègue pour échanger un baiser dans le cou ! WAH !

Oui j’en vois déjà dire … eh ben … si c’est ça son week end sensuel ça ne vole pas bien haut …tenez bon !

 

Ce bisou a lancé les hostilités ! Cette fois, plus de « peut-être qu’il m’a frôlé par  inadvertance, peut-être qu’il louchait et qu’il regardait derrière moi, peut-être qu’il ne regardait pas mes fesses et  mais une tâche sur mon dos …. » ! Il veut ... Je veux .... Nous voulons ! Arrivés au restaurant, il suffira de sa main, ferme, sur ma cuisse pour confirmer son désir… alors au moment de se quitter … qu’il est difficile de partir !  Sa bise insistante et sa main sur ma fesse n’ont fait qu’accentuer mon envie de me faire prendre, là maintenant … de suite !

 

Il faudra attendre une nuit …. Une nuit de plus à ronger mon frein, à me caresser frénétiquement dans l’espoir que ses doigts que j’enfonce en moi soient les siens... que ce joujou soit remplacé par sa merveilleuse longue et belle queue...

 

Je tente de passer  la journée à m’occuper l’esprit … tout est bon … lecture, TV, ballade …. Rien à y faire ! Mon esprit est resté bloqué sur LUI ;  sur son cou, ses mains, sa bouche, ses fesses … et sur son bas ventre …  Je me bichonne avant d’aller au rdv, même si d’extérieur il me faut une tenue sobre … mes dessous sont à l’image de mon envie coquins et chauds ! Ensemble de dentelle noire, épilation, crème pour le corps … tout y passe ! le tout couvert d’un parfum qu’il aime ! Un point de rouge à lèvres et hop en route !

                                                          chemisier_sur-un-parking.jpg

Lorsque je me gare sur le parking de l’hôtel, c’est une tigresse qui sort de la voiture !

LUI : chambre 135 !

 

Chaque marche est une incitation à la débauche, chaque frisson ne fait que faire grandir la flamme qui me consume… Je me vois déjà , frapper à la porte , me poser contre le tour de porte avec des yeux de biche … en disant « c’est quand tu veux ! » …  « Prends-moi ! » …. « Je suis à toi ! » … « La nuit est à nous… » Ou quelque chose comme ça !

 

Mais lorsque la porte s’ouvre tous mes espoirs se brisent !

Dans la chambre il n’est pas seul ! Il la partage avec son collègue !

 

LUI : restriction budgétaire !

Je maudis son entreprise !!!!

 

J’attends qu’ils finissent de se préparer en fulminant !

Je suis odieuse … tellement vexée et frustrée … comme si on m’avait fait un coup de travers ! Alors qu’il n’avait rien promis, rien dit … il voulait juste qu’on se voit ! Mais qu’ai-je cru ?

Ma conscience se pause  sur mon épaule droite et me dit :

 CONSCIENCE DE DROITE : c’est mieux comme ça ! De toutes façons tu n’es pas bonne les premières fois, il n’aurait pas aimé ton corps, tu n’as pas été assez claire dans tes intentions …

 

Puis ma conscience de gauche apparaît avec un discours beaucoup plus … tranchée !

 CONSCIENCE DE GAUCHE : fais lui regretter de ne pas avoir poussé pour avoir une chambre seul, fais lui regretter de ne pas être venu seul, fais lui regretter les fois où il t’a posé un lapin !

 

Nous descendons au restaurant, son collègue a beau s’absenter de la table régulièrement, je suis froide, distante. Il me regarde avec insistance, me demande si ça va…je lui glisse :

ELLE : je voulais passer la nuit avec toi !

 

Je vois dans ses yeux la déception, oui il l’avait envisagé, oui il l’avait espéré mais …la difficulté de justifier, la peur que ça n’arrive pas …SA conscience avait tranché pour nous !

 

Un repas plus tard, je me détends et me rends compte que ce n’est pas parce qu’on ne peut pas concrétiser qu’on est obligé de s’éviter . Je sens sous la table sa première caresse ! Je me dis que ce contre temps ne représente en rien son envie !  Alors je me laisse porter... pendant des heures... ses regards, ses mains dans mon dos, une caresse (légère) sur les fesses !  Moi j ai moins de retenue ! Et surtout rien à perdre... alors les mains aux fesses sont explicites, mes regards sont plein de désirs, ma bouche exprime clairement l'envie de sucer sa queue.  Il commence à se prendre au jeu...Mais avec plus de finesse ... Je ne sais plus qui est la proie, qui est le chasseur ... tout se mélange.

 

Lorsque l'occasion se présente au hasard d'une rue, ombragée, à l'abri des regards... Il m'attrape le bras, me force à me retourner ... Sa bouche approche de la mienne. C'est un simple "smack" comme disent les jeunes. Un de ces bisous que n'importe qui peut faire un n'importe qui ... Mais pour nous ... c'était tout ! 

 

Le jeu a continué, lascivement ... il fallait jouer avec l'ombre des luminaires pour ne pas se faire repérer , attendre que son collègue regarde ailleurs pour tenter de s'embrasser. Des heures à s'allumer, à jouer, à s'approcher pour s'embrasser et à se détourner à la dernière minute parce qu'on nous parlait. 

 

Puis nous nous sommes assis pour assister à un spectacle . Cette fois je voulais clairement marquer mon intention ! Pas question qu'il reparte en croyant que c'était une vague envie ! Non ! C'était de lui dont j'avais envie ... de son corps, de ses mains, de sa bouche ...  Assis côte à côte on regardait le spectacle ... j'ai pris sa main pour qu'il profite à travers mon haut de mon charmant soutient gorge de dentelle ... je savais que ça le ferait rager de sentir ce qu'il loupait ... Et puis , avec mon plus beau regard d'ange ... je me suis penchée pour ramasser la bouteille d'eau posée à ses pieds ... ma main a pris le temps de remonter le long de sa jambe et de passer de manière rapide mais appuyée sur son membre. Juste le temps de le sentir ... durcir !

 

Inutile de vous dire qu'après ce moment les cartes étaient redistribuées et que cette fois au diable les convenances, toutes occasions pour m’embrasser étaient bonnes à prendre, que les caresses sur mes fesses n'étaient pas de simples passages rapides mais prenaient bien le temps de marquer son territoire !

 

Il est temps de rentrer à l’hôtel, sur le chemin je lui souffle : "je n'en peux plus ! j'ai envie de toi !" ... je sais que l'envie est réciproque ... Mais comment ????????

 

Je les redépose devant l’hôtel et nos chemins se séparent ... avec une frustration inexplicable !

Je n'ai pas fait le tour du pâté de maison que je reçois un SMS :

LUI : Je redescends !

 

j'attends donc sagement son retour ... il est là en face de moi ... Les 3 pas qui me séparent de lui déclencheront les hostilités. Finalement est ce que ce n'était pas plus simple de continuer de jouer ?? est ce j'ai vraiment envie d'aller plus loin ? je n'ai pas le temps de réfléchir que déjà sa bouche se colle à la mienne. Sa langue passe lentement sur mes lèvres pour me forcer à les ouvrir. Il me sert fort et je sens son mât se dresser dans son short. Il y a du monde et rapidement on se rend compte qu'on est épié. On décide donc de s'éloigner ...

 

Une petite rue, un capot de voiture et nous voilà à nous embrasser comme deux gamins. Le coeur qui bat la chamade. les doigts qui ne savent pas où se poser ! mais rapidement ce sont bien deux adultes (consentants !) qui sont l'un en face de l'autre. Dans ses yeux, je vois le désir qui le taraude.

 

LUI : j'ai envie de te baiser

ELLE : j'ai envie que tu me fasses crier !

                                          chemisier2_sur-un-parking.jpg

les caresses sont décousues et pas appliquées, cela fait tellement longtemps.

Pourtant quand il empoigne mon sein, ce dernier durci immédiatement. Moi qui ai tant perdu en libido me voilà comme une chatte en chaleur. Il ouvre mon chemisier, pour caresser la peau blanche du haut de mon sein. Le contraste est saisissant entre mon chemisier noir comme l’ébène, ma peau blanche comme la neige et nos joues rouges de désir.

Il s'est mis à descendre doucement ses doigts sous la dentelle, de manière à faire le tour de mon mamelon gonflé par le désir et par l'envie. Il a rapidement trouvé le bout ... lorsqu'il le prend entre ses doigts il est tendu mais en le tirant et le tordant, il le rend à la limite entre la douleur et le plaisir. Plus, il me fait pointer, plus je sens mon sexe fondre. A chaque mouvement de ses doigts sur mon sein, ma dentelle se remplie de plaisir. Embêtés par mon soutien gorge, je plante mes yeux dans les siens et dans un mouvement presque rapide et presque sexy je dégrafe et fait glisser la pièce de tissus de manière à être libre de tout ressentir ! Ma poitrine se ballade sous mon chemisier, à moitié ouvert. Je la vois pointer à travers le tissu. Lorsqu'il se jette dessus à pleine main je ne peux que hurler mon plaisir au creux de son cou. 

J'aimerais être ailleurs ... dans un endroit où je pourrais être nue contre lui... où on pourrait jouir ensemble ! 

ELLE : si tu savais ce que je porte en bas ... un magnifique boxer de dentelle ...

LUI : Tu me rends fou !

ELLE : Ah oui ?! attends tu n'as encore rien vu !

Persuadée que je maîtrise encore cet échange, je décide d'ouvrir mon jeans face à lui, défaire la ceinture en passant ma langue sur mes lèvres, défaire le bouton en lui caressant du bout des doigts les lèvres , descendre la fermeture éclair en enfonçant son doigt dans ma bouche. Son érection déborde de son short, je la vois, je la sens ! Je prends sa main et décide de lui faire toucher du bout des doigts ce qu'il manque ... Mais ... Mais c'était sans compter que je ne maîtrise rien et que finalement ... c'est lui qui décide ! alors de sa main experte, il trouve facilement par dessus ma dentelle, mon bouton magique ! en un tour de doigt, il le fait sortir de son capuchon, (remarque, n’était il pas déjà sorti avec l'excitation ?) , la dentelle serrée ne fait qu'augmenter le plaisir et la sensation de me perdre dans les abîmes du plaisir .

 

Il appuie, caresse, tourne autour, tapote ...Nous sommes au milieu du parking, à l’affût de chaque voiture qui tourne ou entre dans le parking. Je me retrouve coincée contre le pare choc, trempée, avec une respiration saccadée par le plaisir et l'excitation. Je sais qu'il veut enfoncer son doigt mais on ne peut pas ... pas là ! Mais rien ne l’arrête , il descend et son doigt fait des va et vient, la dentelle entre en moi...     ça brûle, c'est excitant.

 

Il remonte sur mon clitoris, ses gestes sont devenus sûrs et appliqués.De son autre main il alterne entre me tenir pour que je ne tombe pas et mon sein qui ne fait que grossir encore et encore. Je me cache dans son cou car je sais ... je sens que le plaisir monte. Je sens que mon petit boxer de dentelle n'est plus qu'une vulgaire éponge à plaisir, que mes seins ne sont plus que des zones de douleur excitante. Je ne vois plus les voitures, je ne pense plus aux gens qui passent, je veux juste jouir ... oui jouir.

 

ELLE : je ne tiens plus, ça vient !

LUI : Oh oui ! Laisse toi aller !

et me voilà sous la lune presque pleine, a crier mon plaisir d'une voix sourde dans les bras de mon amant, sur un vulgaire parking d'hôtel.

 

Le constat est sans appel ... J'aime le sexe ... j'aime le sexe fort et dangereux ! et je n'attends qu'une chose ... remettre ça ... au plus vite , avec lui ?

 

 

 

 

 

Par Choup
tu veux me laisser un mot - voir les autres commentaires
Retour à l'accueil

recitsdechoup

 
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus